Texte
Il s’agit d’un programme ambitieux car il touche beaucoup de
domaines, aussi bien en agriculture qu’en élevage.
La formation s’articule autour des thèmes suivants, tous en lien avec les petits
espaces :
a. L’amélioration de l’agriculture en proposant les techniques de permaculture
qui se prête idéalement bien aux petits espaces. Ces techniques regroupent :l’aménagement de la parcelle et la gestion des eaux pluviales ; les
associations de cultures et l’agroforesterie ; la couverture du sol ; la
production de semences ; le compostage de la fumure organique issue du petit
bétail ; la fabrication et l’utilisation des produits phytosanitaires naturels.
b. La culture de fruits et légumes en pots dans tous les espaces disponibles des
maisons traditionnellement construites autour d’une cour intérieure en terre
battue.
c. L’élevage des lapins et des poules. La physiologie animale, l’hygiène et la
nutrition formeront ici les bases de l’enseignement.
Ces deux dernières productions (points b et c) amélioreront l’ordinaire et/ou seront
source d’un petit revenu pour la famille. On peut ainsi produire 400 kg de fruits et
légumes par an ! Et les lapins, quant à eux, peuvent procurer un revenu de 72000 Frw/an en vendant les lapereaux issus d’une seule femelle.
Les formations seront ouvertes à tous : les petits agriculteurs comme les plus gros,
les femmes et les enfants. La liste d’attente est déjà longue ! Après la formation, les animateurs du projet comptent suivre les apprenants qui le souhaiteront en leur apportant
régulièrement des conseils.
De manière directe 126 personnes par an bénéficieront de cette formation
But
Le développement du projet stagne car les frais liés au transport
sont proportionnellement très élevés. Un bénévole transporte un maximum de
marchandise sur sa moto. Quand ce n’est pas possible, un cycliste est engagé, qui peut transporter un sac de 100 kg. Pour des quantités supérieures, un triporteur doit être loué. Encore faut-il en trouver un de disponible. L’achat d’un triporteur pour le transport des animaux, des matières premières et de la provende permet de donner un coup d’accélérateur au projet.
Compte-rendus
Source : la demande de soutien émise par les initiateurs du projet, dont Marianne Bouton, active au sein de l’ASBL Ex-Change-Expertise en tant que responsable du Rwanda.
Cette association envoie des experts bénévoles en Afrique pour des missions de
courte durée.
"Valoriser les petits espaces nous semble important lorsqu’on cultive 20 ares pour
nourrir sa famille ! Il s’agit d’un programme ambitieux car il touche beaucoup de
domaines, aussi bien en agriculture qu’en élevage.
La formation s’articulera autour des thèmes suivants, tous en lien avec les petits
espaces :
a. L’amélioration de l’agriculture en proposant les techniques de permaculture
qui se prête idéalement bien aux petits espaces. Ces techniques regroupent :
l’aménagement de la parcelle et la gestion des eaux pluviales ; les
associations de cultures et l’agroforesterie ; la couverture du sol ; la
production de semences ; le compostage de la fumure organique issue du petit
bétail ; la fabrication et l’utilisation des produits phytosanitaires naturels.
b. La culture de fruits et légumes en pots dans tous les espaces disponibles des
maisons traditionnellement construites autour d’une cour intérieure en terre
battue.
c. L’élevage des lapins et des poules. La physiologie animale, l’hygiène et la
nutrition formeront ici les bases de l’enseignement.
Ces deux dernières productions (points b et c) amélioreront l’ordinaire et/ou seront
source d’un petit revenu pour la famille. On peut ainsi produire 400 kg de fruits et
légumes par an ! Et les lapins, quant à eux, peuvent procurer un revenu de 72000 Frw/an en vendant les lapereaux issus d’une seule femelle.
Les formations seront ouvertes à tous : les petits agriculteurs comme les plus gros,
les femmes et les enfants. Notre liste d’attente est déjà longue ! Après la formation,
nous comptons suivre les apprenants qui le souhaiteront en leur apportant
régulièrement nos conseils.
De manière directe nous pensons former 126 personnes par an (une formation
théorique et pratique de 21 personnes tous les deux mois). De manière indirecte, ces
126 personnes pourront à leur tour transmettre leurs nouvelles connaissances à
d’autres (famille élargie, amis) avec, nous l’espérons, un réel effet multiplicateur.
De plus nous employons 6 personnes ce qui est précieux dans un pays où le taux de
chômage des jeunes était de 30,9 % en mai 21.
La demande pour ce type de formation est très importante. Ainsi par exemple, nous
espérons signer un accord avec ENABEL (Coopération Technique Belge). En effet
celle-ci souhaite s’associer avec des centres comme le nôtre. Ils ont leurs propres
étudiants et en échange de la formation, ils fournissent les poussins et payent la
provende jusqu’à la maturité. Ensuite, les poules restent la propriété du centre.
Nous avons débuté il y a 2.5 ans par l’installation d’un poulailler où nous croisons
des races étrangères avec des races locales dans le but d’obtenir des poules à la fois
productives et rustiques.
Nous avons aussi réalisé beaucoup de recherches pour élaborer des formules de
provende (nourriture des animaux) riche, équilibrée et produite à moindre coût avec
des matières premières locales comme les sous-produits de différentes industries et
les larves de mouches soldats noires (BSF).Propager de nouvelles idées nous
semble important au sein d’une société traditionnelle relativement figée.
Nous avons également commencé l’élevage des lapins.
La salle de classe et les chambres d’étudiants sont presque terminées. Elles se situent
au cœur même de la ferme où auront lieu les exercices pratiques.
Enfin, nous apportons une attention particulière à la pérennité du projet en vendant
notre production qui commence à être connue dans la région où elle est synonyme de
qualité. "