Projet « Nataal Ecoles Oasis », Sénégal

samedi 31 mai 2014

Jean-Claude Schmit

L’asbl Malem-Auder résulte d’un échange interculturel entre des jeunes de l’Institut Saint Julien-Parnasse à Auderghem et du collège de Malem-Hodar au Sénégal, en 2007. Elle fut créée en droit belge, le 9 mai 2008 et reconnue par l’Etat Sénégalais le 10 octobre 2011. Son CA est composé à part égale de membres belges et sénégalais tous bénévoles.

La Communauté rurale de Malem-Hodar, compte 18.000 habitants  (région de Kaffrine), distante de la capitale, Dakar, de 300 kilomètres environ. Elle est le chef-lieu du département de Malem-Hodar couvrant une superficie de 3.105,7 kilomètres carrés pour une population de 81.215 habitants éparpillés dans 181 villages. Le département se trouve à cheval sur la zone sahélienne Sud et la zone soudanienne (pas de cours d’eau permanent, agriculture pluviale qui occupe plus de 80% de la population active).

 


Texte

L’asbl Malem-Auder résulte d’un échange interculturel entre des jeunes de l’Institut Saint Julien-Parnasse à Auderghem et du collège de Malem-Hodar au Sénégal, en 2007. Elle fut créée en droit belge, le 9 mai 2008 et reconnue par l’Etat Sénégalais le 10 octobre 2011. Son CA est composé à part égale de membres belges et sénégalais tous bénévoles.



La Communauté rurale de Malem-Hodar, compte 18.000 habitants  (région de Kaffrine), distante de la capitale, Dakar, de 300 kilomètres environ. Elle est le chef-lieu du département de Malem-Hodar couvrant une superficie de 3.105,7 kilomètres carrés pour une population de 81.215 habitants éparpillés dans 181 villages. Le département se trouve à cheval sur la zone sahélienne Sud et la zone soudanienne (pas de cours d’eau permanent, agriculture pluviale qui occupe plus de 80% de la population active).



 


But

L’Association, grâce à une approche participative des acteurs locaux, a établi un plan stratégique pour un développement social et économique progressif de la Communauté par des projets à taille humaine, potentiellement autonome, innovant et de valeur d’exemple qui peut inspirer d’autres villages.  



Dans un contexte de dégradation de l’environnement et d’insécurité alimentaire, il s’agit de préserver l’environnement et de contribuer à la formation des enseignants, des parents et des enfants sur les problématiques de gestion des ressources naturelles et de valorisation de l’environnement, avec comme conséquence l’amélioration de la nutrition des enfants, l’augmentation de la fréquentation scolaire et du taux de réussite, l’autonomie des écoles pour se procurer du matériel scolaire de base par la vente de légumes frais ou séchés, les échanges intergénérationnels.



Le Rotary Club Bruxelles-Vésale a choisi de soutenir le projet de reverdir trois écoles primaires et d’en faire une oasis  agro-écologique. Cela s’inscrit dans nos priorités, à savoir assurer l’éducation de base et l’alphabétisation, ainsi qu'aider au développement économique et social de populations désavantagées.


Finances

Le Rotary Club Bruxelles-Vésale a octroyé, en mai 2014, un subside de 3.500 € en vue de dresser un grillage sur le périmètre des écoles primaires (et de leurs potagers), construites sur un terrain non clôturé de 100m x 100m et assurer ainsi une protection contre les dégâts des animaux. Ensuite, furent plantées des haies vives composées de Moringa oleifera ou arbre de vie, dont les feuilles, ajoutées au riz permettent un apport nutritionnel très riche pour les enfants. La pérennité de la protection du périmètre de l’école sera à terme assurée par la haie vive qui fournira aussi du bois.


Compte-rendus

En avril 2015, le Rotary Club Bruxelles-Vésale a rencontré à Rhode-Saint-Genèse les représentants sénégalais de la Communauté rurale de Malem-Hodar qui ont témoigné leur reconnaissance et détaillé, avec beaucoup de lucidité, leurs projets en cours et futurs.



Monsieur Petithan, un des administrateurs de l’Association nous a écrit le 11 janvier 2016 : « je reviens d'un séjour au Sénégal et le suivi de Diam-Diam (Nataal Oasis) est vraiment excellent. Par exemple, le fait d'avoir clôturé l'espace de l'école a permis aux parents de cultiver de l'arachide durant l'hivernage. La récolte  a une valeur de 250.000 cfa soit 384 €, ce qui est vraiment un revenu important pour une école de ce genre. C'est bien entendu le Comité de Gestion de l'Ecole qui va gérer cela au profit des enfants. D'autre part, un autre projet a financé un petit potager qui démarre cette année en avance sur les autres écoles, gage de l'engagement des parents ».



Ce partenariat se poursuivra en 2016 avec un projet de « case de santé de Hodar ».


Clubs partenaires

Bruxelles-Vésale

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